En ouvrant son nouveau comptoir au sein même du BHV, Boulanger entame un nouveau partenariat avec le groupe des Galeries Lafayette. Au total, l’enseigne nordiste prévoit d’ouvrir 24 shop-in-shop Boulanger dans les magasins du groupe Galeries Lafayette. L’ère des partenariats entre groupe de distribution est plus que jamais d’actualité. Explications.
Premier shop-in-shop à ouvrir, le Comptoir Boulanger a été inaugurée le 25 septembre dernier. Dans le détail, ce nouvel espace est situé sur deux niveaux aux deuxième et troisième étages du Bazar de l’Hôtel de Ville : 300 m2 pour le multimédia et 600 m2 pour l’électroménager. Magasin historique, Le BHV du Marais, c’est son nom officiel désormais, a bénéficié de multiples rénovations, et l’intégration de ce nouvel univers Boulanger se fait naturellement. Le visiteur passe de l’un à l’autre en douceur. Pour autant, le magasin Boulanger fonctionne comme un magasin classique indépendant avec un directeur à la tête d’une équipe dédiée de vendeurs. Basé sur le concept du Comptoir développé par l’enseigne nordiste pour mettre en avant ses services et son conseil au client, le client se retrouve face à un conseiller comme pour les autres espaces du magasin BHV. Il n’y a donc pas de rupture dans le mode de fonctionnement. Malgré l’intégration dans le BHV, l’enseigne Boulanger est en capacité d’offrir tous les services d’un magasin classique : livraison, SAV, accès à 25 000 références sur une borne multimédia avec possibilité de click&collect en magasin et de retrait en 1 heure. Autant de tâches que le BHV n’a plus à gérer. Les clients du BHV se voient proposer la livraison et l’installation de leur produit (gros électroménager et Smart TV) dès 7h du matin pour un achat effectué la veille en magasin. Parmi les marques présentes à travers des corners dédiés, on retrouve des marques comme Apple, B&O, Bose, Focal, Samsung (dans le smart) mais aussi de grandes marques incontournables de l’électroménager comme Dyson, Magimix, Miele, Nespresso, Jura, KitchenAid.
TOUS LES SERVICES D’UN MAGASIN BOULANGER À DISPOSITION DU CLIENT
C’est donc un partenariat gagnant pour les deux enseignes. Le groupe Galeries Lafayette bénéficie d’un partenaire de premier ordre pour proposer une offre pertinente et pointue dans les domaines de l’électroménager du multimédia, sans en avoir les contraintes de gestion. De son côté, Boulanger renforce sa présence à Paris, et plus généralement dans les centres villes où historiquement, l’enseigne était peu présente. Un mouvement entamé depuis l’arrivée du P-dg Etienne Hurel en 2015. « Ces ouvertures sont l’occasion de renforcer notre présence dans des lieux de vie incontournables au coeur de Paris. En s’appuyant sur des magasins de proximité qui renforcent la visibilité de notre offre et nos services, nous répondons aux exigences d’une clientèle urbaine », confirme Gaële Wuilmet, directrice client de Boulanger. L’ère des partenariats entre groupes de distribution est plus que jamais d’actualité Ces accords d’un nouveau genre montrent la nécessité, désormais bien comprise, de certains groupes de multiplier les synergies en cumulant les forces des uns et des autres (prix, offre, emplacement) pour une réussite commune. Boulanger, qui subit à la fois la concurrence du groupe Fnac Darty et du e-commerce, ne se limite pas à ce partenariat et se prépare également à l’arrivée de ses premiers magasins sous franchise, comme a su le faire Darty depuis plusieurs années avec un vrai succès à travers tout l’Hexagone.
Le Centre for Retail Research (CRR) a réalisé une étude commanditée par RetailMeNot (spécialiste de la promotion digitale et éditeur du site Ma Reduc en France) qui dévoile les chiffres et les tendances du m-commerce sur 8 marchés clés en Europe (France, Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume Uni et Suède) et en Amérique du Nord. Elle montre que les ventes en ligne sont toujours aussi dynamiques. Les e-commerçants français ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 17 % en 2015 à 36,5 milliards d’euros, faisant de la France le 3e marché de l’e-commerce en Europe derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. En France, le marché du m-commerce a doublé en 2015, passant de 3,7 à 7 milliards d’euros (+ 91 %). L’utilisation des tablettes pour effectuer des achats a augmenté en 2015 de 64 % et celle des smartphones de 117 % en France. Les acheteurs sur mobile devraient dépenser chacun en moyenne 712 euros en 2016 contre 522 euros en 2015 (+ 36 %). La fréquence d’achat sur mobile devrait encore augmenter de manière très significative encore, passant de 10,5 achats par acheteur en moyenne en 2015 à 15 achats en 2016 en France. Ce qui devrait représenter en 2016 23,6 % des dépenses online. Le potentiel de croissance du m-commerce est très élevé puisque seuls 20 % des Français ont réalisé un achat sur mobile en 2015, contre 27 % en Allemagne et 35 % au Royaume-Uni. Un facteur intéressant dans un cadre de bouleversement majeur des habitudes d’achats. En France, les ventes en magasin devraient reculer selon l’étude de 1,2 %, mais la croissance globale reste toutefois positive (+ 1,3 % pour la vente de détail dans l’ensemble). Les ventes sur Internet devraient monter à 9,2 % en 2016 en France, soit quasiment autant que les prévisions au niveau Européen (9,4 %). Anne-Marie Schwab, directrice générale de RetailMeNot France, conclut : « Bien que la moitié des visites sur la plupart des sites de vente au détail se fassent aujourd’hui depuis un appareil mobile, la majorité des transactions électroniques se fait encore via un ordinateur. En effet, le mobile reste surtout utilisé pour se renseigner sur des produits, comparer des prix ou chercher des offres promotionnelles. Avec 91 % des ventes encore réalisées en magasin, le mobile est de plus en plus identifié non seulement comme un device transactionnel, mais aussi comme un outil qui peut rediriger les consommateurs vers les points de vente physiques. Le smartphone est devenu un influenceur majeur dans le parcours d’achat, mais dans la plupart des cas, ce n’est pas encore le canal où la transaction finale a lieu. »
GameCash a ouvert trois nouveaux magasins au premier trimestre 2016 : Cholet (49), Boulogne-Billancourt (92) et Niort (79). « Grâce à une progression à deux chiffres de notre plateforme d’achat/vente web Gamecash.fr en 2015, nous avons de plus en plus de candidatures de qualité » se félicite Philippe Cougé, président fondateur de Gamecash. « Notre prochaine étape, c’est renforcer notre présence en Belgique où nous attendons cette année deux nouveaux magasins en complément du lancement de Gamecash.be. Nous attaquons désormais de nouveaux territoires, comme le Canada
où des négociations sont en cours.» Gamecash, qui compte plus d’une cinquantaine de magasins, estime qu’il reste une soixantaine de villes à pourvoir en France. A noter qu’un apport personnel de 50 000 euros est nécessaire pour les éventuels candidats.
Si l’on se réfère aux chiffres de l’Entertainment Retailer’s Association, les résultats combinés de la musique, du jeu vidéo et la vidéo (offline + online) dépassent 6 milliards de livres (6,1 exactement) pour la première fois en 2015 au Royaume-Uni. Le jeu vidéo atteint 2,8 milliards de livres (+ 10 %), la musique 1,05 milliard de livres (+ 3,5 %) et la vidéo 2,23 milliards de livres (+1,5 %). On notera que le digital poursuit sa progression quand les revenus physiques baissent. Côté produit, en volume, le nouvel album d’Adele est le leader des produits culturels en boîte (2,6 millions d’unités). Il devance de peu Fifa 16 (2,51). Call of Duty Black Ops III se place quant à lui 3e (1,92) devant la vidéo de Paddington (1,1). Dans le Top 10, on retrouve 5 jeux vidéo, 3 vidéos et 2 albums. Plus précisément, selon GfK Chart-Track, les ventes de software jeu vidéo se sont affaissées en volume de 6 % à 28 millions d’unités (en grande partie liées à l’écroulement définitif de la Génération 7) et de 2,2 % en valeur pour 928 millions de livres sterling (malgré la bonne santé des PS4 et Xbox One). 4 jeux ont dépassé le million d’unités : Call of Duty Black Ops III, Fallout 4 et Star Wars Battlefront. Si on élargit le spectre du jeu au digital, la tendance s’avère nettement plus positive (+ 10 %). En effet, selon IHS, les revenus digitaux du jeu vidéo auraient progressé de 17,1 % passant de 1,622 à 1,899 milliard de livres, soit plus du double des revenus physiques. Par contre, selon GfK Chart-Track l’ensemble du jeu vidéo physique (software + hardware + accessoires) recule de 8 % à 2,1 milliards de livres sterling, malgré les bons résultats des accessoires (+ 15 % à 495 millions de livres). Dans la vidéo, dopée par la montée en puissance de Netflix ou Amazon Prime, le digital passerait pour la première fois le milliard de livres sterling de revenus (1,085 milliard de livres, + 30,7%) et dépasserait les ventes retail (en baisse de 14,9 % à 1,075 milliard) selon l’ERA. Côté musique, les CD baissent de 3,7 % à 468 millions de livres sterling.
Après la disparition en France des enseignes The Phone House et de Tel and Com, le groupe Avenir Telecom a décidé de mettre fin à l’activité de ses 80 boutiques Internity (260 emplois). Le réseau comptait encore 223 magasins en septembre dernier et plus de 414 en septembre 2014. Le groupe a subi de plein fouet l’arrivée de Free sur le marché des télécoms qui a bouleversé les équilibres et son modèle de vente : celui des abonnements subventionnés. « La décision des opérateurs télécom, depuis 2013, de mettre fin aux contrats qui les liaient aux sociétés de distribution telles qu’Avenir Telecom nous a conduits dans une impasse. Malheureusement, aujourd’hui, non seulement le réseau Internity n’est plus rentable, mais il impacte très fortement tout le groupe et le déstabilise. Il est de notre devoir de préserver nos activités de distribution Mobiles et Accessoires », explique Jean-Daniel Beurnier, président du groupe Avenir Telecom. Avec un chiffre d’affaires en très forte baisse, ce dernier n’a pas eu d’autre choix que de se placer en redressement et de mettre fin à l’activité des boutiques Internity le 4 janvier dernier. Le groupe va pouvoir se consacrer au développement de ses autres activités avec des marques propres et des licences exclusives (smartphone Yezz, accessoires Energizer et OXO et et objets connectés Beewi). Ces produits sont déjà commercialisés dans plus de 60 pays dans le monde.
LDLC est entré en négociation exclusive avec la société Domysis en vue d’acquérir 100 % de Materiel.net. La procédure a débuté le 7 décembre
dernier et devrait atteindre son terme d’ici la fin mars. Cette acquisition permettra au groupe LDLC de conforter sa position de leader du high-tech
online et d’entrer dans le Top 5 de l’e-commerce en France (classement e-Magazine juin 2015 – hors alimentaire et voyagistes). Cette opération
donnera naissance à un groupe réalisant près de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit deux ans avant l’objectif initial annoncé (2018). LDLC a
réalisé un chiffre d’affaires de 285,7 millions d’euros sur le dernier exercice 2014- 2015, clôturé au 30 mars dernier. De son côté, Materiel.net a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 150,5 millions d’euros, en croissance de 12 % par rapport à 2013. « Ce projet marque une étape majeure dans le développement de LDLC et nous permettra d’atteindre une taille critique en France. Nos deux entreprises se ressemblent, nous partageons la même passion pour l’informatique et la même exigence de service client », a expliqué Laurent de la Clergerie, le président-fondateur de LDLC. Reste maintenant à observer si, au-delà des synergies entre les deux sites spécialisés, le rapprochement ne va pas nuire au potentiel des deux derniers spécialistes indépendants du secteur.
Le groupe Carrefour a annoncé le 4 janvier dernier avoir finalisé l’acquisition de RueduCommerce, détenu jusqu’alors par Altarea Cogedim. Cette acquisition annoncée en août dernier était encore conditionnée à un certain nombre d’autorisations. C’est désormais chose faite. Il s’agit donc d’une étape importante dans le déploiement de l’offre omnicanale de Carrefour. Avec près de 5 millions de visiteurs uniques par mois, RueduCommerce est un acteur important de l’e-commerce non-alimentaire. Le site occupe une place de marché de taille significative. Il apporte en outre une expertise complémentaire à celle de Carrefour. En 2014, RueduCommerce aurait généré un chiffre d’affaires de 428 millions d’euros. Conséquence de ce rachat, le site Carrefour Online est entrain de fermer ses portes et le site RueduCommerce prendre le relais. En effet, Carrefour Online était jusqu’à présent géré par eMerchant, filiale de Pixmania, placé en procédure de sauvegarde et repris depuis, en partie, par le site Vente du Diable.
En 2015, Le chiffre d’affaires du e-commerce en France a progressé de 14 % pour atteindre les 65 milliards d’euros (Source Fevad) et l’objectif est de 70 milliards pour 2016 avec une forte émergence du m-commerce. Comme chaque année, la Fédération du e-commerce et de la Vente à Distance (Fevad) nous livre son bilan détaillé du secteur, accompagné d’enquêtes plus qualitatives sur l’évolution du secteur et des pratiques des consommateurs. Résultats sur les évolutions du secteur du e-commerce en France.
Alors que le rapprochement capitalistique avec la Fnac a été rendu public le 6 novembre dernier, Darty prépare la fin d’année et innove avec de nouveaux services pour renforcer ses liens avec ses clients. Un enjeu stratégique de fonds pour l’avenir de Darty et désormais de la Fnac.
Fort de ses 550 boutiques, le réseau de Bouygues Telecom est le premier à expérimenter le 100 % dématérialisé en boutique grâce à ses 2 500 conseillers désormais équipés de tablette.