• ZIVE : UN SERVICE SVOD ET UNE NOUVELLE BOX FIBRE POUR SFR

    Un an après la fusion effective de Numéricable et SFR, Altice a décidé d’abandonner la marque Numéricable au profit de SFR, et de faire un pas en avant dans les contenus. Le groupe détenu par Patrick Drahi a en effet créé le surprise lors de la présentation de sa nouvelle box fibre Zive (compatible 4K), en dévoilant un service SVoD, baptisé du même nom Zive. Une offre spécifique qui vient jouer sur les platebandes de services comme Netflix et CanalPlay. Lancé le 17 novembre dernier, en même temps que la Zive Box, et réservé dans un premier temps aux abonnées de SFR, Zive est disponible sans supplément de prix pour les titulaires de forfaits premium Power et Power+. Les autres devront s’acquitter d’un abonnement de 9,99 euros par mois. Côté contenus, SFR annonce 5 000 programmes disponibles au lancement, dont 50 % de contenus enfants/familles, et un objectif de 10 000 d’ici mi-2016 et 15 000 dès la fin de l’année prochaine. Particularité de l’offre, Zive propose des programmes de sport, de karaoké, de bien-être mais surtout 400 programmes 4K, dont 20 longs-métrages en partenariat avec Sony. L’arrivée de SFR dans la SVoD répond à un objectif : valoriser ses offres fixes et mobiles et par conséquent d’augmenter le fameux revenu moyen par abonné (Arpu). L’acquisition des droits de diffusion de la Première League de football pour les 3 prochaines saisons, au nez et à la barbe de Canal+, pour 300 millions d’euros, répond à cette même logique.


  • LE MARCHÉ DE LA VIDÉO PHYSIQUE POURSUIT SON ÉROSION

    Logo 20 ROUGELes années passent et se ressemblent. Alors que les salles de cinéma françaises continuent de rassembler des millions de spectateurs (206,06 millions d’entrées ont été enregistrées en 2015, selon le CNC), le marché de la vidéo continue de son côté à se resserrer. Ainsi, pour la 1re fois en 2015, le marché de la vidéo physique est passé sous la barre des 700 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une chute abrupte que la progression des ventes digitales ne permet pas de compenser. Bilan du marché de la vidéo en 2015.

    Lire l’article en PDF


  • UNIVERSAL PASSE UN NOUVEAU CAP AVEC PARAMOUNT

    Logo 20 ROUGEUniversal Pictures Vidéo vient de renforcer sa distribution en signant un important contrat de distribution avec Paramount Home Entertainment et TF1 Vidéo. Afin d’en parler et de faire le point sur la nouvelle organisation de la société, ses enjeux et objectifs, nous avons rencontré Pauline Grimaldi d’Esdra, directeur général d’Universal Pictures Vidéo France.

    Lire l’article en PDF


  • LA SVOD GAGNE DU TERRAIN

    L’avènement des services OTT (Over-The-Top) et en particulier de la SVoD vient aujourd’hui bouleverser un marché de l’audiovisuel en pleine mutation. Afin de faire le point sur le marché mondial de la vidéo numérique payante et ses perspectives, MultiMédia à la Une a interviewé Tony Gunnarsson, senior analyste TV et OTT du cabinet d’études Ovum.

    Lire l’article en PDF


  • La SVOD PORTE LE MARCHE DE LA VIDEO AMERICAIN

    Le Digital Entertainment Group (DEG) vient de publier les résultats du 3e trimestre 2015 pour le marché vidéo américain. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les tendances observées depuis le début de l’année se confirment. Le marché de la vidéo aux Etats-Unis s’est ainsi stabilisé au 3e trimestre à 3,969 milliards de dollars (+ 0,22 % par rapport au 3e trimestre 2014), tiré encore une fois par la croissance à 2 chiffres de la SVoD et du téléchargement définitif (EST). Le total des dépenses, physiques et numériques, sur les 9 premiers mois de 2015 s’établit à 12,73 milliards de dollars (+ 0,37 %) et dépasse largement le marché de la salle (6,64 milliards de dollars sur la période). Dans le détail, le marché digital (VoD, SVoD et EST) affiche au 3e trimestre 2015 une croissance de 15,75 % à 2,1 milliards de dollars. Sur les 9 premiers mois de 2015, le dématérialisé (+ 15,77 % à 6,4 milliards de dollars) représente 50,6 % du chiffre d’affaires du marché total de la vidéo aux Etats-Unis. La palme de la croissance revient à la SVoD qui progresse de 23,3 % au 3e trimestre à 1,267 milliard de dollars (+ 24,23 % sur les 9 premiers mois de 2015 à 3,65 milliards de dollars). De son côté, l’EST a bondi de 14 % au 3e trimestre à 433,06 millions de dollars (+ 18,65 % depuis le début de l’année à 1,373 milliard de dollars), dépassant pour la première fois la VoD transactionnelle qui perd 1,02 % sur la période à 419,2 millions de dollars (- 3,48 % de janvier à fin septembre 2015). A contrario, les ventes de vidéo physiques (DVD et Blu-ray) poursuivent leur chute au 3e trimestre 2015, baissant de 14,01 % à 1,145 milliard de dollars, tout comme le marché locatif physique (- 11,67 % à 703,49 millions de dollars).

     

    tableau News svod 221

     


  • UltraViolet : 35 000 comptes utilisateurs en France

    Lancé en France en novembre 2013, le nouveau standard digital Ultraviolet compte désormais près de 35 000 comptes utilisateurs en février dans l’Hexagone. Une progression saluée par le consortium DECE, chargé de promouvoir le format, qui indique que « l’adoption durant la phase de lancement se montre bien plus rapide que celle constatée dans les autres pays européens ». Et elle devrait encore s’accentuer avec l’adoption en France, après Warner Bros. Entertainment France, Universal Pictures Video et Sony Pictures Home Entertainment, d’un quatrième studio et non des moindres : la 20th Century Fox qui rendra disponibles ses premiers films au format Ultraviolet en mars avec l’arrivée de Players, Turbo et Cartel, le 19 mars et de Sur la Terre des Dinosaures, le 18 avril prochain. Rappelons que Disney et Apple sont tous deux absents du consortium Ultraviolet et n’ont pas, pour le moment, l’intention de l’intégrer. Disney vient d’ailleurs de lancer sur le marché nord-américain sa propre plateforme de films dématérialisés accessibles dans le cloud, baptisée Disney Movies Anywhere.


  • Netflix annonce son expansion en Europe

    Netflix a décidément le vent en poupe. Le groupe vient en effet d’annoncer avoir réalisé des résultats bien meilleurs qu’attendus en 2013. Son chiffre d’affaires a ainsi progressé de 21 % sur l’année, à 4,37 milliards de dollars, tandis que son résultat net a été doublé à 112,4 millions de dollars, et a même sextuplé au quatrième trimestre (à 48 millions de dollars). Et ce, en dépit d’investissements importants réalisés dans des contenus originaux tels que les séries House of Cards, Lilyhammer et Arrested development. Netflix revendique ainsi 44 millions d’abonnés en 2013, dont 33,4 millions aux Etats-Unis et près de 11 millions à l’international, quand ils dépassaient à peine les 6 millions en 2012. Le géant américain prévoit d’ailleurs de passer à la vitesse supérieure à l’international. Lors de la présentation de ses résultats annuels, le fondateur et P-dg de Netflix, Reed Hastin, a en effet affirmé que 2014 serait l’année d’une « expansion européenne importante ». De quoi alimenter les rumeurs d’un lancement prochain en Allemagne et en France, les deux grands marchés européens où Netflix n’est pas encore présent. Ces nouveaux lancements ne devraient toutefois pas intervenir avant le milieu de l’année. Au premier trimestre, Netflix mise en effet sur une croissance ralentie à l’international. La rentrée 2014 pourrait donc être agitée. Le groupe a profité par ailleurs du CES de Las Vegas pour annoncer le lancement de son service de streaming de contenus en résolution 4K chez les principaux constructeurs (LG, Samsung, Sony…).


  • Le TGI ordonne le blocage des sites de streaming

    DVD

    Suite à une vaste action judiciaire lancée fin 2011 contre le piratage sur Internet, divers organisations professionnelles du cinéma (l’APF, la FNDF, l’UPF et le SPI) et de la vidéo (SEVN) ont obtenu auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris, le blocage et le déréférencement de toute une série de sites de streaming illégaux en France comme Allostreaming, Alloshowtv, Fifostream et Dpstream et leurs déclinaisons. Le tribunal a en effet estimé que les professionnels démontraient suffisamment que le réseau Allostreaming est « entièrement dédié ou quasiment dédié à la représentation d’oeuvres audiovisuelles sans le consentement des auteurs » et porte atteinte à leurs droits. Le jugement ordonne aux fournisseurs d’accès Orange, Bouygues Télécom, Numéricâble, Free, SFR et Darty Télécom de « mettre en oeuvre et/ou faire mettre en oeuvre (…) toutes mesures propres à empêcher, à partir du territoire français (…) l’accès par tout moyen efficace et notamment par le blocage » de ces sites. Aux moteurs de recherche de Google, Microsoft, Yahoo ! et Orange, il ordonne de « prendre ou faire prendre toute mesure utile en vue d’empêcher sur leurs services l’apparition de toute réponse et tout résultat renvoyant vers l’une des pages » de ces derniers. Cette décision a été saluée comme « une étape décisive dans la lutte contre le piratage des films sur Internet », par les organisations professionnelles, soulignant que le jugement « reconnaît le bien-fondé de la démarche contraignant les FAI et les moteurs de recherche à coopérer avec les ayants droit ». « Il s’agit d’une première mondiale s’agissant du déréférencement de sites pirates par les moteurs de recherche et d’une étape capitale vers le respect du droit sur Internet », ont-elles ajouté. A noter toutefois que les mesures de blocage devront à nouveau être prononcées par un juge et que les coûts induits par un blocage sont à la charge des demandeurs.