• ULTRA HD PREMIUM : LOGO ET SPÉCIFICATIONS DÉVOILÉS

    L’Ultra HD Alliance, consortium consacré à la promotion de l’Ultra HD, a dévoilé à l’occasion du CES 2016 le logo officiel ainsi que les spécifications Ultra HD Premium, permettant aux utilisateurs d’identifier les appareils, contenus et services répondant aux critères de qualité officiels UHD. Ainsi pour obtenir la certification et le logo Ultra HD Premium, les téléviseurs et services soumis à approbation devront réunir, au minimum, les caractéristiques suivantes : une résolution 3840 x 2160 pixels, une profondeur de couleurs d’un signal de 10 bits, une palette de couleurs compatible BT.2020 ; et être en mesure d’atteindre 90 % du gamut DCI-P3 et un contraste High Dynamic Range (HDR) aux normes SMPTE ST2084 EOTF. Les téléviseurs doivent également être en mesure d’atteindre l’une des deux combinaisons de pics lumineux et de profondeur de noir suivant : plus de 1 000 cd/m2 (luminance) et moins de 0,05 cd/m2 (noir) ou plus de 540 cd/m2 (luminance) et moins de 0,0005 cd/m2 (noir). A noter que des recommandations existent également pour le son et d’autres fonctionnalités, mais elles ne font pas partie du minimum requis pour obtenir le label. L’Ultra HD Alliance, qui regroupe les plus grands acteurs du marché, aussi bien fabricants (Samsung, Panasonic, Sony, Intel…) que studios de cinéma (Warner Bros., Universal Pictures, 20th Century Fox, Walt Disney…) et distributeurs (Netflix, Amazon, Orange, Sky…), entend avec cette certification assurer un niveau de qualité de la 4K optimal et éviter les équipements « bas de gamme » qui avaient pu handicaper les débuts de la HD.


  • GRANDES MANŒUVRES SUR LE MARCHÉ DU DRONE

    Comptant parmi les vedettes de Noël 2015 et du CES 2016, le monde du drone (grand public mais aussi professionnel) est en ébullition. Cela se concrétise par une explosion du marché tant en France (cf. tableau) que dans le monde (400 000 drones vendus aux Etats-Unis pour la période des fêtes 2015, selon la Federal Aviation Administration), mais aussi par une activité « financière » forte. Fin 2015, Parrot a ainsi levé 300 millions d’euros auprès des marchés. On retrouve désormais à son capital Bpifrance à 5,15 % et le Chinois IDG Capital à 1,47 % alors que HG Vora Capital passe à 10,67 % et Horizon (société contrôlée par le fondateur de Parrot Henri Seydoux) à 35,16 %. Parrot a pu ainsi « faire ses courses » en devenant actionnaire majoritaire d’Airinov et MicaSense (spécialisés dans l’agriculture) et en prenant 45 % d’Iconem (conservation numérique des sites archéologiques) et une participation dans EOS (sécurité des installations industrielles). De son côté, Intel a fait des drones l’une des ses priorités. Il a ainsi acquis le fabricant allemand de drones professionnels Ascending Technologies qui fait suite aux rachats récents du Hong Kongais Yuneec mais aussi d’Airware et de PrecisionHawk


  • LES SÉRIES TV ET FILMS LES PLUS PIRATÉS EN 2015

    Selon TorrentFreak, Game of Thrones (HBO) reste la série la plus piratée au monde en 2015, et ce pour la 4e année consécutive. L’épisode final de la saison 5 a ainsi été téléchargé 14,4 millions de fois via BitTorrent (vs 8,11 millions de téléspectateurs sur HBO). Suivent The Walking Dead et The Big Bang Theory avec respectivement 6,9 et 4,4 millions de téléchargements illicites. Du côté des films, c’est le blockbuster Interstellar de Christopher Nolan qui a été le plus piraté en 2015. Selon Variety, le film a été téléchargé illégalement (du 1er janvier au 25 décembre) plus de 46,75 millions de fois, soit une hausse de 55 % comparée au Loup de Wall Street, film le plus piraté de 2014 (30 millions de téléchargements illégaux). Il devance Fast & Furious 7 (44,79 millions de téléchargements) et Avengers : L’Ere d’Ultron (41,59 millions).


  • LES GÉANTS DU JEU VIDÉO FONT LEURS EMPLETTES DANS L’E-SPORT

    L’e-sport est l’un des phénomènes vidéoludiques du moment, il s’avère donc logique que les spécialistes du domaine attisent l’appétit. Après le rachat de Twitch par Amazon, de l’ESL et de Dreamhack par MTG ou de Millenium par Webedia, c’est au tour de MLG et de Riot Games de changer de main. Activision Blizzard rachète en effet la Major League Gaming (MLG) pour 46 millions de dollars. Elle servira de fondation au réseau de diffusion e-sport d’Activision Blizzard et s’intègre dans sa toute nouvelle division Media Networks. La MLG continuera à exploiter MLG.tv, MLG Pro Circuit et les plateformes GameBattles, ainsi qu’à travailler avec ses partenaires et autres éditeurs de l’industrie. De son côté, Tencent, le géant chinois du jeu
    vidéo (plus de 7 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel) a racheté le reste du capital de Riot Games (League of Legends) qui lui manquait.  Rappelons que Tencent a aussi pris des participations dans Epic (40 %), Activision Blizzard, Glu Mobile et plus récemment le Japonais Aiming, le Californien Pocket Gems ou le Coréen CJ Games. Des acquisitions qui montrent la volonté de diversification de Tencent au-delà de ses jeux traditionnels et sur de nouveaux territoires.


  • FIN DE L’HISTOIRE POUR LES BOUTIQUES INTERNITY

    Après la disparition en France des enseignes The Phone House et de Tel and Com, le groupe Avenir Telecom a décidé de mettre fin à l’activité de ses 80 boutiques Internity (260 emplois). Le réseau comptait encore 223 magasins en septembre dernier et plus de 414 en septembre 2014. Le groupe a subi de plein fouet l’arrivée de Free sur le marché des télécoms qui a bouleversé les équilibres et son modèle de vente : celui des abonnements subventionnés. « La décision des opérateurs télécom, depuis 2013, de mettre fin aux contrats qui les liaient aux sociétés de distribution telles qu’Avenir Telecom nous a conduits dans une impasse. Malheureusement, aujourd’hui, non seulement le réseau Internity n’est plus rentable, mais il impacte très fortement tout le groupe et le déstabilise. Il est de notre devoir de préserver nos activités de distribution Mobiles et Accessoires », explique Jean-Daniel Beurnier, président du groupe Avenir Telecom. Avec un chiffre d’affaires en très forte baisse, ce dernier n’a pas eu d’autre choix que de se placer en redressement et de mettre fin à l’activité des boutiques Internity le 4 janvier dernier. Le groupe va pouvoir se consacrer au développement de ses autres activités avec des marques propres et des licences exclusives (smartphone Yezz, accessoires Energizer et OXO et et objets connectés Beewi). Ces produits sont déjà commercialisés dans plus de 60 pays dans le monde.


  • TOUT VA BIEN POUR LA PS4

    Les bons chiffres s’accumulent pour la PS4. Après avoir dépassé les 30 millions de machines dans le monde fin octobre, Sony C.E. a annoncé avoir dépassé les 35,9 millions le 3 janvier 2016. Sur les 3 derniers mois de 2015, il se serait vendu plus de 5,7 millions de machines et plus de 35 millions de jeux (physique + dématérialisé). Le service Playstation Plus bénéficierait de 60 % de plus d’abonnés d’une année sur l’autre.


  • LE JEU VIDÉO PHYSIQUE EN BERNE AU JAPON

    La tendance est franchement négative pour le jeu vidéo en boîte au Japon, miné par les modèles économiques mobiles. Si l’on se réfère aux données d’Enterbrain et Media Create, il a atteint son plus bas niveau depuis 1988 avec un chiffre d’affaires cumulé (hardware + software) de 321 milliards de yens (environ 2,5 milliards d’euros), soit la moitié de ce qu’il réalisait au milieu des années 2000 (avec un point haut à 688 milliards de yens). Les résultats faiblissent en hardware à 190 milliards de yens (- 16 %). La faute à une 3DS qui vient de passer les 20 millions de base installée et truste les charts de vente mais faiblit après plus de 4 ans de commercialisation, à une PSVita toujours 2e mais qui s’affaisse, mais surtout à une PS4 et à une Wii U qui, bien qu’en progression, restent loin des scores de leur devancières. La tendance est équivalente en software à 130 milliards de yens (- 8,5 %),
    avec seulement 4 « million sellers » (Yôkai Watch Busters, Animal Crossing Happy Home Designer et Splatoon) dont un seul « 2 millions sellers »

    tableau Japon(Monster Hunter X et ses 2,44 millions d’unités)..


  • LDLC RACHÈTE MATERIEL.NET

    LDLC est entré en négociation exclusive avec la société Domysis en vue d’acquérir 100 % de Materiel.net. La procédure a débuté le 7 décembre
    dernier et devrait atteindre son terme d’ici la fin mars. Cette acquisition permettra au groupe LDLC de conforter sa position de leader du high-tech
    online et d’entrer dans le Top 5 de l’e-commerce en France (classement e-Magazine juin 2015 – hors alimentaire et voyagistes). Cette opération
    donnera naissance à un groupe réalisant près de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit deux ans avant l’objectif initial annoncé (2018). LDLC a
    réalisé un chiffre d’affaires de 285,7 millions d’euros sur le dernier exercice 2014- 2015, clôturé au 30 mars dernier. De son côté, Materiel.net a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 150,5 millions d’euros, en croissance de 12 % par rapport à 2013. « Ce projet marque une étape majeure dans le développement de LDLC et nous permettra d’atteindre une taille critique en France. Nos deux entreprises se ressemblent, nous partageons la même passion pour l’informatique et la même exigence de service client », a expliqué Laurent de la Clergerie, le président-fondateur de LDLC. Reste maintenant à observer si, au-delà des synergies entre les deux sites spécialisés, le rapprochement ne va pas nuire au potentiel des deux derniers spécialistes indépendants du secteur.


  • CARREFOUR FINALISE L’ACQUISITION DE RUEDUCOMMERCE

    Le groupe Carrefour a annoncé le 4 janvier dernier avoir finalisé l’acquisition de RueduCommerce, détenu jusqu’alors par Altarea Cogedim. Cette acquisition annoncée en août dernier était encore conditionnée à un certain nombre d’autorisations. C’est désormais chose faite. Il s’agit donc d’une étape importante dans le déploiement de l’offre omnicanale de Carrefour. Avec près de 5 millions de visiteurs uniques par mois, RueduCommerce est un acteur important de l’e-commerce non-alimentaire. Le site occupe une place de marché de taille significative. Il apporte en outre une expertise complémentaire à celle de Carrefour. En 2014, RueduCommerce aurait généré un chiffre d’affaires de 428 millions d’euros. Conséquence de ce rachat, le site Carrefour Online est entrain de fermer ses portes et le site RueduCommerce prendre le relais. En effet, Carrefour Online était jusqu’à présent géré par eMerchant, filiale de Pixmania, placé en procédure de sauvegarde et repris depuis, en partie, par le site Vente du Diable.


  • ZIVE : UN SERVICE SVOD ET UNE NOUVELLE BOX FIBRE POUR SFR

    Un an après la fusion effective de Numéricable et SFR, Altice a décidé d’abandonner la marque Numéricable au profit de SFR, et de faire un pas en avant dans les contenus. Le groupe détenu par Patrick Drahi a en effet créé le surprise lors de la présentation de sa nouvelle box fibre Zive (compatible 4K), en dévoilant un service SVoD, baptisé du même nom Zive. Une offre spécifique qui vient jouer sur les platebandes de services comme Netflix et CanalPlay. Lancé le 17 novembre dernier, en même temps que la Zive Box, et réservé dans un premier temps aux abonnées de SFR, Zive est disponible sans supplément de prix pour les titulaires de forfaits premium Power et Power+. Les autres devront s’acquitter d’un abonnement de 9,99 euros par mois. Côté contenus, SFR annonce 5 000 programmes disponibles au lancement, dont 50 % de contenus enfants/familles, et un objectif de 10 000 d’ici mi-2016 et 15 000 dès la fin de l’année prochaine. Particularité de l’offre, Zive propose des programmes de sport, de karaoké, de bien-être mais surtout 400 programmes 4K, dont 20 longs-métrages en partenariat avec Sony. L’arrivée de SFR dans la SVoD répond à un objectif : valoriser ses offres fixes et mobiles et par conséquent d’augmenter le fameux revenu moyen par abonné (Arpu). L’acquisition des droits de diffusion de la Première League de football pour les 3 prochaines saisons, au nez et à la barbe de Canal+, pour 300 millions d’euros, répond à cette même logique.